Publié le 21/03/2021 21:25 Mis à jour le 21/03/2021 21:25
Durée de la vidéo : 2 min.
E.Lagarde, L.Feuerstein, O.Feniet, J.Duboz, J.Boulesteix, L.Calvy, V.Huon - France 2
France Télévisions
Le 1er décembre 2018, les images du saccage de l'Arc de Triomphe ont fait le tour de la planète. Ce jour-là, 400 personnes avaient été interpellées dans la capitale. Lundi 22 mars, ils ne seront cependant que dix sur le banc des prévenus.
C'était l'apogée des violences en marge du mouvement des Gilets jaunes. Le samedi 1er décembre 2018, des dizaines de personnes se sont introduites illégalement dans l'Arc de Triomphe, à Paris. Dans les rues aux alentours, de nombreux affrontements ont eu lieu avec les forces de l'ordre. Les images avaient alors fait le tour du monde, et suscité la stupéfaction de Moscou (Russie) à Washington (Etats-Unis).
Lundi 22 mars, le tribunal de Paris va juger dix personnes pour intrusion, dégradation ou vol. Sur le banc des accusés se trouveront des profils variés : un chauffeur-livreur de 29 ans, un lycéen ou une trentenaire sans emploi. Dimanche, à la veille du procès, l'inquiétude des prévenus monte. "Je n'ai rien cassé du tout, je ne me serais pas permis. C'est un monument que je respecte. Les vrais coupables courent encore dehors, car ce sont des bandes organisées qui savaient très bien pourquoi elles venaient", confie l'un d'eux aux équipes de France 2.