INFO OBS. La Cour des Comptes pointe des irrégularités à la chambre de commerce d’Ajaccio

Il y a 3 années 279

En se penchant sur le fonctionnement de la chambre de commerce et d’industrie (CCI) d’Ajaccio et de la Corse-du-Sud, les magistrats de la Cour des Comptes ont tout de suite réalisé que quelque chose ne tournait pas rond dans l’institution. Entre 2011 et 2018, aucun des trois présidents n’a terminé son mandat. Jacques Nacer, élu fin 2010, a été assassiné deux ans plus tard, tué par balle dans son magasin du centre-ville. L’affaire n’a jamais été résolue. Sa remplaçante a démissionné, officiellement pour raisons personnelles. A la tête de la CCI depuis mars 2015, Jean-André Miniconi démissionnera au bout de deux ans, avec 17 autres élus, mais cette fois pour une raison claire : dénoncer les pressions mafieuses pesant sur cette chambre qui accompagne les entreprises, mais surtout attribue des marchés et gère une grosse partie de la manne touristique du sud de l’île via la gestion des deux aéroports (Ajaccio et Figari) et de ses nombreux ports de plaisance et de commerce (Porto-Vecchio, Bonifacio…). Son remplaçant, Paul Marcaggi, est toujours en poste aujourd’hui, mais dans un contexte modifié. La chambre a fusionné avec son homologue bastiaise début 2020, elle est donc désormais régionale.

Mais c’est bien sur ces huit années sombres que s’est penchée la Cour des Comptes, dans le cadre d’une enquête nationale menée sur la gouvernance des CCI sur le territoire Français. Après deux ans d’enquête, le rapport est bouclé et doit être rendu public ces prochaines semaines. Il n’y es

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